Relayé entre autres par les sites du Point, du Parisien, du Figaro et de 20 Minutes (sans oublier les blogs de fans), l'information fut abondamment diffusée en l'espace de 24 heures.
En résulte 2000 fans venus en découdre, espérant obtenir l'une des 500 places proposées par la Flèche d'Or au prix de 8 euros (boisson comprise).
A 21h, Alan Corbel a la lourde tache d'assurer la première partie face un public qui commence à s'impatienter, le concert a du retard.
Les angoisses d'annulations de dernière minute sont habituelles chez les fans de Doherty, il parait cependant nécessaire de rappeler que sur ses 10 dernières visites à Paris, l'anglais n'a annulé qu'un seul de ses concerts (Grand Rex, 23 avril 2008), qui plus est, en raison d'un retard d'Eurostar... concert qu'il avait d'ailleurs ré-improvisé dans un bar voisin dès son arrivée à Paris.
Quoi qu'il en soit Pete Doherty est bien là ce soir et ouvre à 22h15 avec le titre Can't Stand Me Now, un classique de son premier groupe les Libertines. Comme il est de coutume avec les concerts solos de Doherty ; la setlist est totalement improvisée : il puise dans tout son répertoire, Libertines, Babyshambles, album solo, répondant spontanément aux demandes du public.
Même si il n'a pas l'air totalement dans son assiette, Doherty parait relativement sobre et, s'il sert du vin à quelques fans, il n'en boit pas, ou très peu.