Bruce Springsteen était en Bretagne, plus précisément à Carhaix, au festival des Vieilles Charrues, pour son unique date en France de la tournée Working On A Dream.
Une tournée marquée par une quantité importante de festivals en Europe (Glastonbury, Hard Rock Calling, Pink Pop), une première dans l’histoire du Boss et de son E Street Band, jusqu’alors habitués à tourner indépendamment.
Bruce Springsteen a beaucoup fait parler de lui en France depuis deux ans, notamment pour sa proximité avec Barack Obama, lequel déclarait il y a peu "J’ai décidé de faire de la politique car je savais que je ne pourrais être Bruce Springsteen" et 50.000 personnes, initiées et non initiées (festival oblige), attendent la star.
A 21h45, Springsteen et le E Street Band entrent sur scène, sourire aux lèvres : en toute sobriété, un "Bonsoir Carhaix" suivi de quelques mots en Breton puis la batterie de Max Weinberg retentit comme un coup de tonnerre sur Carhaix et, comme pratiquement sur l’ensemble de la tournée, Badlands lance le show. Le public accroche : Badlands (issue de l’album Darkness On The Edge Of Town, 1978) fait partie des classiques et conquiert aussi bien le fan, qui ne s’en lasse pas, que ceux qui sont venus découvrir, tant le titre est efficace en ouverture.
Springsteen, enchaîne alors, entre tubes (No Surrender, I’m Going Down, Because The Night,The River, Dancing In The Dark, Born To Run) et morceaux plus récents, (My Lucky Day, Outlaw Pete,Working On A Dream, Radio Nowhere), soit la même recette qui, depuis le Rising Tour en 2002, a fait le succès de ses concerts.
Si le festivalier, découvrant Springsteen pour la première fois sur scène est conquis, le fan regrettera le manque de raretés dans le choix des titres et de spontanéité du show, jugé trop efficace (Springsteen avait habitué ses fans à des concerts d’une intensité légendaire), vierge de rappel, à la différence des autres shows de la tournée.
Des rumeurs se font entendre quant à un retour à Bercy cet automne, et la fin prochaine du E Street Band… à suivre !
