jeudi 25 mars 2010

MGMT - Trabendo 24/03/2010

MGMT est venu présenter en avant première son second album, Congratulations, devant 600 privilégiés (les places se sont écoulées en moins de cinq minutes) au Trabendo (Porte de la Villette) pour un concert intimiste.
A 22 heures le groupe de Brooklyn entre sur la petite scène du Trabendo et ouvre avec le titre Flash Delirium, premier extrait de l’album dévoilé quelque jours plutôt sur leur site officiel.
Excepté l’instrumental Lady Dada’s Nightmare, le groupe présentera Congratulations dans son intégralité incluant le morceau de 12 minutes Siberian Breaks.
MGMT, réputé pour être mauvais sur scène, affiche une réelle progression face à leurs dernières prestations parisiennes ; Andrew VanWyngarden qui a déclaré que Congratulations était un album conçu pour être joué sur scène (ce qui n’était pas le cas d’Oracular Spectacular) le démontre ce soir : sa voix, presque pénible sur certains titres du premier album, sonne juste sur les nouveaux morceaux, lesquels démontrent à première écoute un excellent potentiel pour Congratulations (VanWyngarden a par ailleurs affirmé qu’à chaque écoute on y découvrait de nouveaux éléments).
Un album plus travaillé donc, ne visant plus à produire des tubes tel le premier album et ses Kids, Time To Pretend ou encore Electric Feel, plus tourné rock psychédélique que pop, plus profond…
Si ce soir Kids ne manque pas, on peut en revanche regretter l’absence de titres comme The Handshake et Of Moons, Birds & Monsters, d’autant plus que le groupe se satisfait d’une heure de concert : le Trabendo reste sur sa faim.
Congratulations sort le 12 avril.

01. Flash Delirium
02. The Youth
03. It's Working
04. Song For Dan Treacy
05. Weekend Wars
06. I Found A Whistle
07. Electric Feel
08. Siberian Breaks
09. Time To Pretend
10. Pieces Of What
11. Brian Eno

12. Someone's Missing
13. Congratulations
Photo : Joëlle Rasoarivelo

mardi 19 janvier 2010

Pete Doherty - Flèche d'Or 18/01/10

Annoncé la veille par le site des Inrockuptibles, Pete Doherty était en concert "surprise" ce lundi à la Flèche d'Or, rue de Bagnolet.

Relayé entre autres par les sites du Point, du Parisien, du Figaro et de 20 Minutes (sans oublier les blogs de fans), l'information fut abondamment diffusée en l'espace de 24 heures.

En résulte 2000 fans venus en découdre, espérant obtenir l'une des 500 places proposées par la Flèche d'Or au prix de 8 euros (boisson comprise).

A 21h, Alan Corbel a la lourde tache d'assurer la première partie face un public qui commence à s'impatienter, le concert a du retard.

Les angoisses d'annulations de dernière minute sont habituelles chez les fans de Doherty, il parait cependant nécessaire de rappeler que sur ses 10 dernières visites à Paris, l'anglais n'a annulé qu'un seul de ses concerts (Grand Rex, 23 avril 2008), qui plus est, en raison d'un retard d'Eurostar... concert qu'il avait d'ailleurs ré-improvisé dans un bar voisin dès son arrivée à Paris.

Quoi qu'il en soit Pete Doherty est bien là ce soir et ouvre à 22h15 avec le titre Can't Stand Me Now, un classique de son premier groupe les Libertines. Comme il est de coutume avec les concerts solos de Doherty ; la setlist est totalement improvisée : il puise dans tout son répertoire, Libertines, Babyshambles, album solo, répondant spontanément aux demandes du public.

Même si il n'a pas l'air totalement dans son assiette, Doherty parait relativement sobre et, s'il sert du vin à quelques fans, il n'en boit pas, ou très peu.

C'est donc un concert de près de deux heures, ne jouissant pas d'une intensité légendaire, mais tout de même efficace que Pete Doherty offre ce soir aux 500 plus judicieux de ses fans ; à noter, les interprétations de Monkey Casino (face B du single Fuck Forever) ou encore d'Albion avec harmonica.

01. Can't Stand Me Now
02. There She Goes
03. Delivery
04. Beg Steal Or Borrow
05. For Lovers
06. Arcady
07. Time For Heroes
08. Monkey Casino
09. You Talk
10. UnBiloTitled
11. What A Waster
12. Baddies Boogie
13. Music When The Lights Go Out
14. Bucket Shop
15. Salome
16. Sheepskin Tearaway
17. What Katie Did
18. Fuck Forever
19. Albion
20. You're My Waterloo
21. Hooligans On E
22. Carry On Up The Morning
23. Last Of The English Roses
24. New Love Grows On Trees
25. I Love You (But You're Green)

vendredi 11 décembre 2009

Paul McCartney - Bercy 10/12/09


Paul McCartney était de retour en France pour un concert unique au Palais Omnisports de Paris Bercy. Un POPB plein à craquer ce soir ; les 18.000 places se sont en effet vendues en une matinée.

Initialement prévu à 20 heures, ce n’est finalement qu’à 21 heures que l’ex-Beatles prendra d’assaut une scène qu’il ne quittera que 2h40 plus tard, avec pas moins de 35 morceaux joués (dont 23 des Beatles).

Le Magical Mystery Tour ("coming to take you away ") ouvre le concert ; McCartney va enchaîner tubes des Beatles et des Wings, ne laissant finalement que très peu de place à son, pourtant excellent, dernier album Memory Almost Full (seulement Only Mama Knows et Dance Tonight).

Mais c’est un public intergénérationnel et de tous horizons qui est venu écouter des morceaux qui n’ont pas pris une ride ; la magie opère encore et toujours, McCartney est un grand Monsieur, qui retrouve ses 20 ans lorsqu’il est sur scène.

Cela fait 5 ans qu’il n’était plus apparu dans une grande salle en France (Stade de France / 24 juin 2004) et ses musiciens (Abe Laboriel Jr. à la batterie, Brian Ray et Rusty Anderson aux guitares, Paul Wickens aux claviers) ont fait du chemin depuis la tournée 2003/2004 ou ils avaient laissé un public mitigé.

La setlist jouée hier soir est identique à celle des trois premiers concerts de la tournée (Hambourg, Berlin et Arnhem), Michelle (France oblige), en plus.

Il rend hommage à Linda (My Love), John (Here Today) George (Something) et Jimi (Foxy Lady) ; présente I Want To Come Home issu de la BO du nouveau film de Robert De Niro, Everybody's Fine ; joue Ob-La-Di Ob-La-Da et A Day In The Life pour la première fois en France ; reprend le Give Peace A Chance de Lennon (qu’il s’était contenté d’applaudir, un peu forcé, lorsque le public parisien l’entonna dans la même salle en 2003 pour protester contre la guerre en Irak) ; enflamme, comme à son habitude, la salle sur Live And Let Die, avant un Hey Jude, que le public ne laissera jamais s’arrêter, le temps que Macca et son groupe soufflent en coulisses, avant de revenir pour un final d’anthologie.

Day Tripper, Lady Madonna, Get Back puis Yesterday, Helter Skelter, Sergent Peppers ("sorry but it’s time to go") et The End pour clore le concert, d’un homme dont la générosité et la foi ne sont plus à prouver.

A 67 ans McCartney donne sans doute son meilleur concert en France depuis son retour de 2002.

01. Magical Mystery Tour
02. Drive My Car
03. Jet
04. Only Mama Knows
05. Flaming Pie
06. Got To Get You Into My Life
07. Let Me Roll It / Foxy Lady
08. Highway
09. Long And Winding Road
10. I Want To Come Home
11. My Love
12. Blackbird
13. Here Today
14. Dance Tonight
15. And I Love Her
16. Mrs Vanderbilt
17. Michelle
18. Eleanor Rigby
19. Band On The Run
20. Obla Di Obla Da
21. Sing The Changes
22. Back In The USSR
23. Something
24 I've Got A Feeling
25. Paperback Writer
26. A Day In The Life / Give Peace A Chance
27. Let It Be
28. Live And Let Die
29. Hey Jude

30. Day Tripper
31. Lady Madonna
32. Get Back

33. Yesterday
34. Helter Skelter
35 Sergent Pepper Lonely Hearts Club Band / The End

mercredi 9 décembre 2009

Julian Casablancas - Bataclan 08/12/09

Julian Casablancas était au Bataclan pour présenter son premier album solo Phrazes For The Young.
La première partie est assurée par les américains de Neon Indian, dont le premier album Psychic Chasms est sorti cet octobre.
21h, Julian Casablancas et les Sick Six entrent sur scène et ouvrent avec la ballade new-yorkaise, Ludlow Street.
La voie de Casablancas rend toujours aussi bien en live, on est loin des Strokes mais les arrangements des Sick Six sont respectables.
Casablancas vit réellement ses chansons et veut les partager ; ainsi, il ira terminer River Of Brakelights directement en fosse, continuant de chanter avec son public !
Le New Yorkais interprétera une version magnifique de I'll Try Anything Once des Strokes (présenté comme étant une « reprise ») seulement accompagné par son claviériste.
Le chanteur, comme l’ensemble du Bataclan, semble avoir pris son pied ce soir, et après une heure d’un concert bref mais intense, promet de revenir très bientôt…



01. Ludlow Street
02. River Of Breaklights
03. Out Of The Blue
04. 11th Dimension
05. Left And Right In The Dark
06. I'll Try Anything Once
08. Glass

09. 30 Minutes Boyfriend
10. 4 Chords of the Apocalypse

samedi 7 novembre 2009

Arctic Monkeys Zénith 5&6/11/2009

Les Arctic Monkeys étaient à Paris jeudi et vendredi pour deux concerts affichant complet.
La première partie est assurée par les californiens d'Eagles Of Death Metal (groupe fondé et produit par Josh Homme, également producteur de Humbug, troisième album des Arctic Monkeys) et leur leader charismatique Jesse Hughes.
Les Eagles Of Death Metal sont à juste titre, très bien reçus par un public qui avait hué les Coral, première partie des Arctic Monkeys lors de leur passage au même Zénith en 2007.
20h30 les Eagles Of Death Metal quittent la scène sous l'ovation d'un Zénith chauffé à bloc.
Le rideau rouge des grands soirs est dressé pour une salle désormais pleine à craquer qui commence à s'impatienter.
21h15 les lumières du Zénith s'éteignent, le rideau s'ouvre et apparaissent les désormais cinq singes, au milieu d'une fumée grise qui se propage dans l'arène.
Dance Little Liar ouvre la cérémonie, comme sur quasiment l'ensemble de la tournée des Sheffieldiens ; un choix judicieux, car le titre d'apparence calme explose sur la fin, ils enchaînent avec Brianstorm, le public exalte : le concert est lancé.
Suivent les tubes des deux premiers albums : This House Is A Circus, Still Take You Home, I Bet You Look Good On The Dancefloor, le rythme est là, la fosse se déchaîne.
"Est-ce que vous connaissez Sketchead à Paris ?" demande Alex Turner jeudi soir ; peu de monde réagit, tant pis, il la rejouera le lendemain. On peut néanmoins regretter l'absence du titre Red Right Hand sur les deux soirs (reprise de l'australien Nick Cave, titre présent sur le single de Crying Lightning).

Excepté Potion Approaching, Humbug sera joué dans son intégralité, y compris donc The Jeweller's Hands, peu joué en tournée, qui rend pourtant merveilleusement bien en live.
Beaucoup de monde attend When The Sun Goes Down, un des premiers tubes des anglais, enchaîné avec un Secret Door qui se termine "en parade" par une explosion de confettis surprenant tout le monde : magique.
Le groupe quitte la scène, revient pour un rappel de deux morceaux, Fluorescent Adolescent et 505, tous deux extraits de Favourite Worst Nightmare (deuxième album) ; "merci et bonsoir", les Arctic Monkeys quittent un public majoritairement conquis, après un concert d'une grande qualité et professionalité.
On pourra en revanche regretter un manque d'innovation entre les deux concerts, en effet mise en scène et set-list exactement identiques les deux soirs.

Setlist :
01. Dance Little Liar
02. Brianstorm
03. This House Is A Circus
04. Still Take You Home
05. I Bet You Look Good On The Dancefloor
06. Sketchead
07. My Propeller
08. Crying Lightning
09. Dangerous Animals
10. The View From The Afternoon
11. Cornerstone
12. If You Were There, Beware
13. Pretty Visitors
14. The Jeweller’s Hands
15. Do Me A Favour
16. When The Sun Goes Down
17. Secret Door

18. Fluorescent Adolescent
19. 505
Photos : Lorène Lenoir

jeudi 29 octobre 2009

Nowhere Boy

La bande-annonce du film Nowhere Boy, biopic sur la jeunesse de John Lennon, vient d'être dévoilée.
Basé sur le livre Imagine This : Growing Up With My Brother John Lennon écrit par Julian Baird, la demi-soeur de Lennon, Nowhere Boy sera présenté en avant-première ce soir dans le cadre de la soirée de clôture du festival du film de Londres, pour une sortie officielle le 26 décembre prochain.

mardi 27 octobre 2009

Liam Gallagher











L'ex-leader d'Oasis, Liam Gallagher, va former un nouveau groupe.
Le chanteur, dont le frère Noël a d'ores et déjà confirmé son intention de lancer sa carrière solo, se prépare à monter une nouvelle équipe pour l'an prochain.
"Je ne veux pas faire quoi que ce soit en solo. Je veux être dans un groupe (...) définitivement rock n' roll".
Malgré son intention de faire une pause avec la musique, le chanteur a affirmé qu'il pouvait lancer un nouveau groupe dès janvier.
"Pour l'instant, je reste tranquille à la maison, hors de la musique ; et puis je vais commencer quelque chose peut-être après janvier, quelque chose de différent, voir où ça va".
Par ailleurs et malgré tout ce qu'il s'est passé depuis que le groupe s'est séparé en août dernier; Liam Gallagher admet qu'Oasis va lui manquer.
"Oasis me manquera toujours. C'était mon putain de truc, tu vois ce que je veux dire? C'est qui je suis (...) mais ce n'est qu'un nom. Je suis toujours ce que je suis et je peux faire autre chose. La musique est en moi. Je ne l'abandonnerai jamais et on verra où ça va. Ca peut être merdique mais on ne sait pas tant qu'on essaye pas."

http://www.nme.com/